Activités

L’Institut des Diasporas Noires Francophones se donne pour missions :

la mise en accès libre de mémoires de recherche selon trois axes : les études caribéennes, la minorité noire en France, les diasporas caribéennes et africaines francophones en Amérique du Nord.

la constitution d’un réseau de chercheurs interdisciplinaires autour du thème de la diversité et la promotion d’une Histoire-Relation qui prenne en compte les échanges entre civilisations.

l’organisation et le soutien à des colloques et à des manifestations culturelles (festival etc.).

la production, la publication et la diffusion d’œuvres culturelles ou intellectuelles.

l’information et la formation. De l’école au lycée, lorsque l’on fait énumérer aux élèves les différentes civilisations humaines (européenne, chinoise, indienne, amérindienne etc.), l’Afrique, ainsi que les Caraïbes, sont totalement occultées. Même avec une carte du monde devant les yeux, aucun élève ne parvient à associer ces aires géographiques à la notion d’histoire et de culture.

L’objectif est de proposer une formation aux enseignants et une initiation aux élèves (ce que l’Institut du Monde Arabe est parvenu à réaliser pour l’aire de civilisation arabo-musulmane). Outre un enjeu de connaissance et d’ouverture d’esprit pour tous les élèves, cette action est déterminante en termes d’identité : nombre de jeunes Français sont à la fois français et africains, français et caribéens.

L’Institut des Diasporas Noires Francophones est également un club de réflexion et mène une action citoyenne qui vise à :

promouvoir la mixité, facteur de dynamisme des sociétés, notamment dans le domaine de l’éducation, et plus largement de la formation.

promouvoir une approche positive et pragmatique des phénomènes migratoires et de la diversité comme richesse économique et culturelle de la société française.

proposer des mesures concrètes de lutte contre les discriminations.

promouvoir une démocratie moins centralisée et participative ainsi qu’un accès au savoir démocratisé, dans l’esprit d’une université populaire.

promouvoir les liens entre chercheurs européens, caribéens et africains ; participer au développement durable de l’Afrique et des espaces caribéen, pacifique et de l’Océan indien ; entamer une réflexion sur l’importance d’internet et des nouvelles technologies au sein des diasporas francophones.